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LE PISTOLET PARALYSANT



Nom: le TASER X26, fabriqué par la société américaine Taser.

 

Qu'est ce que ça fait ?

Ce pistolet délivre un choc électrique qui met K.O. la "cible" durant quelques secondes, le temps nécessaire pour lui passer les menottes !!

 

Comment cela marche ?



Cette arme ne tire pas de balles, mais deux électrodes qui s'accrochent aux vêtements, un peu comme des hameçons.

Elles sont reliées au canon du Taser par deux câbles de plusieurs mètres de long: cela permet d'envoyer un courant électrique vers la personne visée.

Ce courant est aussitôt transmis au système nerveux, qui commande une brusque contraction de tous les muscles, même ceux qui ne travaillent jamais !

Pensez un peu à l'état de vos fesses et de vos cuisses au lendemain d'une virée en vélo, alors que vous n'avez pas pédalé depuis des mois: quand on est "tasérisé", on a un peu cette sensation, mais en beaucoup plus violent et fulgurant (une poignée de secondes)... Le choc est rude et provoque une paralysie immédiate.

C'est contre qui ?

Un forcené, par exemple, qui ne veut pas être arrêté et en vient aux mains.

Le Taser a aussi permis d'empêcher des suicides, en paralysant une personne sur le toit d'un immeuble avant qu'elle ne se jette dans le vide.

C'est pour quand ?

Cette arme est déjà utilisée par les polices de 65 pays,
dont la France et les Etat-Unis.

Est-ce que cela peut-être dangereux ?

De l'avis même des personnes ayant subi la morsure de l'arme, le Taser provoque une douleur épouvantable.

Le risque serait donc d'en faire, sous prétexte qu'elle ne tue pas, une arme que les force de l'ordre sortiraient pour un oui ou pour un non, au mépris de la douleur qu'elle provoque !

C'est justement pour lutter contre ce type de dérive que le Taser X26 (le modèle employé en France) est équipé d'une caméra qui se déclenche dès que l'arme est mise sous tension, histoire d'enregistrer les opérations au cours desquelles elle est utilisée.



LE FLINGUE A GLU

 

Nom: Sticky Foam(mousse collante). Cette arme a été mise au point par le laboratoire américain Sandia.

Qu'est-ce que cela fait ?

Elle envoie une mousse collante permettant d'engluer son adversaire.

Comment ça marche ?

Le réservoir du fusil contient une grosse quantité de mousse adhésive condensée.

Elle est projetée sous pression (un peu comme de la mousse à raser), au moment où la "cible" est face à l'arme.

Elle se dépose donc sur le bonhomme et, au contact de l'air, se durcit quasi immédiatement. L'adversaire est alors littéralement figé sur place !

C'est contre qui ?

Outre l'interception d'individus dangereux, le pistolet à glu a été créé pour sécuriser des sites à risque, comme les centrales nucléaires...

Mieux vaut éviter en effet de tirer des balles dans des lieux où sont entreposés des produits radioactifs !

Ces armes sont aussi très utiles pour neutraliser un groupe de terroristes sans échanger de coups de feu.

C'est pour quand ?

Le fusil à glu a déjà été utilisé lors d'opérations de l'armée américaine, en 1995 en Somalie (Afrique).

Depuis, elle serait restée sur les étagères.

D'abord, parce que ses conditions d'utilisation sont bien trop contraignantes: nettoyer une personne "engluée", c'est long et fastidieux... Mais surtout parce que cette arme n'est pas si inoffensive.

Cela peut-être dangereux ?

Oui !! Mal employé, le fusil à glu es carrément mortel : si la mousse est envoyée sur le visage de la personne à intercepter, elle obstrue(bouche) le nez et la bouche et provoque la mort par suffocation.


LE FUSIL EBLOUISSANT

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Nom: le PHaSR(Personnel Halting and Stimulation Response).

Les travaux de fabrication de cette arme sont financés, depuis 2001, par le National Institue of Justice.

Cette agence de recherche, de développement et d'évaluation dépend du Département de la Justice américaine.

Qu'est-ce que cela fait ?

Ce fusil tire un rayon laser qui aveugle temporairement l'adversaire.

Comment ça marche ?

D'après les infos communiquées par les scientifiques américains, ce fusil est capable d'adapter automatiquement l'intensité de son faisceau à la distance qui le sépare de la personne ciblée.

Ainsi, la section de laser qui frappe l'oeil ne serait pas assez énergétique pour générer des lésions irréparables. Elle provoquerait seulement un éblouissement temporaire.

Un peu comme lorsqu'on se prend le flash d'un appareil photo droit dans les yeux... Mouais, on croise quand même les doigts pour que les cobayes qui testent ces prototypes !

C'est contre qui ?

Les militaires estiment que cette arme pourrait se révéler utile lors de patrouilles, notamment la nuit, quand on croise quelqu'un sans voir clairement de qui il s'agit.

Est-ce un civil portant un objet inoffensif... ou un milicien tenant un fusil ?

Dans le doute, mieux vaut évidemment le neutraliser sans bobo, par exemple, avec un fusil éblouissant, plutôt que de lui tirer dessus.

C'est pour quand ?

L'arme est encore en développement. Il est donc trop tôt pour savoir quand elle sera mise en service.

Est-ce que cela peut-être dangereux ?

Si on tire sur quelqu'un qui reste droit comme un "i", ok, ça peut marcher...

Mais dans un vrai combat, ça ne se passe pas comme ça ! Dans ce cas, il pourrait se rapprocher dangereusement du canon du PHaSR, vers la base du faisceau, là où le laser est très énergétique.

Le risque ? Que le rayonnement détruise certaines des cellules visuelles recouvrant la rétine.

Or sans elles, l'image captée par l'oeil n'est plus transmise au nerf optique. Du coup, la personne touchée a comme un "trou" dans son champ visuel...Et il suffit d'une poignée de millisecondes pour provoquer une lésion irréversible.


LE BLOQUEUR DE VOITURE

Nom: le HPEMS(High Power Electromagnetic System).

Il est fabriqué par la société américaine Eureka Aerospace(Californie) pour le compte de la police de Los Angeles.

Qu'est-ce que ça fait ?

Cette antenne provoque la panne des composants électroniques d'un véhicule.

Comment ça marche ?

Placée sur un hélico ou sur le toit d'une voiture de police, cette antenne de quelques kilogrammes diffuse un faisceau de micro-ondes.

La cible ?

L'auto d'un fuyard, par exemple, qu'elle peut atteindre à plus de 50 mètres de distance.

En frappant les circuits électroniques de la voiture, le rayonnement génère des courants parasites à l'intérieur des systèmes électroniques de commande, tout particulièrement ceux qui contrôlent l'allumage.

Cela les met hors d'état de fonctionner et, du coup, l'auto s'arrête !

C'est contre qui ?

Les personnes qui refusent de répondre aux injonctions de la police et qui prennent la fuite en voiture.

S'ensuivent souvent des courses-poursuites en ville ou sur autoroute au cours desquelles des piétons peuvent être fauchés, d'autres voitures accidentées...

Le HPEMS permettrait donc d'interrompre rapidement ces chasses à l'homme.

C'est pour quand ?

Pas avant plusieurs années. Le prototype fonctionne en labo mais son utilisation sur le terrain pose encore quelques problèmes.

Le HPEMS dérègle en effet les nombreux autres composants électroniques qu'il croise le long de sa route.

IL suffit d'un tournant un peu serré pour que le faisceau arrose et dérègle un feu tricolore, le téléphone portable d'un piéton...

Est-ce que cela peut être dangereux ?

Oui, si le HPEMS est utilisé lorsque la voiture du fuyard roule dans une zone passante ou avec une circulation dense : en s'arrêtant brusquement, elle peut prendre au dépourvu les autres automobilistes et donner lieu à des carambolages.


LA BALLE ELECTRONIQUE



Nom: le Taser XRep, fabriqué par l'Américain Taser.

Qu'est-ce que cela fait ?



C'est la technologie du pistolet Taser X26.

L'avantage ? Il n'y a plus de câbles qui relient l'arme à la balle : c'est le projectile qui contient la batterie et toute l'électronique nécessaire pour délivrer le choc électrique sur la personne "ciblée".

Muni d'une hélice qui permet de la stabiliser en vol, il peut atteindre son objectif à 45 mètres de distance.

C'est pour quand ?

La balle électronique est toute nouvelle. En France, cela date d'un moment qu'elle est dévoilée à la presse. Son introduction dans l'arsenal militaire et policier prendra sans doute plusieurs mois.


L'ANTENNE CHAUFFANTE



Nom: L'"ADS"(Active Denial System).

Cette technologie est développée depuis les années 1990 par l'US Air Force, en collaboration avec la société d'armement américaine Raytheon.

Qu'est-ce que cela fait ?

L'antenne émet un rayonnement capable de chauffer la peau d'un individu(jusqu'à 500 mètres de distance), au point de l'obliger à prendre la fuite.

Comment ça marche ?

Placée sur le toit d'un véhicule, cette antenne d'environ 3 mètres sur 3 produit un faisceau de micro-ondes.

Oui, des micro-ondes, comme celles qui servent à réchauffer les aliments !

D'ailleurs, comme dans un four, ce rayonnement agite les molécules d'eau contenue dans les cellules de l'épiderme.

Ceci implique une élévation de la température de la peau(jusqu'à 55°C!) et provoque une vive sensation de brûlure.

D'après les militaires, comme le faisceau ne pénètre la peau que de 0,04 cm, il ne provoque pas de séquelles.

Mais il chauffe suffisament la couenne pour que la personne ciblée n'ait qu'une envie : se retirer dare-dare !

Un réflexe, un peu comme lorsque l'on se brûle en touchant par erreur le bulbe d'une ampoule allumée : on retire son doigt sans demander son reste.

C'est contre qui ?

En balayant une foule, cette antenne mobile serait capable de provoquer sa dispersion en "chauffan" chacun des membres qui la composent. Pour les policiers, cela permettrait d'enrayer des émeutes urbaines.

L'antenne chauffante peut également protéger une zone à risques dont l'accès est strictement contrôlé, comme une centrale nucléaire.

C'est pour quand ?

Les militaires américains travaillent encore à la mise au point de véhicules équipés du système ADS. On parle d'une mise en service vers 2010.

Un dispositif statique, d'une portée inférieure(plus de 250 mètres tout de même !) et batisé Silent Guardien est déjà commercialisé.

Cela peut-être dangereux ?

Oui... Si la personne visée n'arrive pas à s'éloigner du faisceau !

En théorie, elle prend la poudre d'escampette dès qu'elle est touchée par le rayonnement. Mais encore faut-il qu'elle ait la possibilité de fuir !

En cas de foule très dense, on peut craindre des accidents.

Par exemple, si les individus sont serrés comme des sardines et qu'ils ne peuvent pas bouger.

Ou si l'"ADS" génère un mouvement de panique tel que des personnes tombent à terre et se font piétiner par les autres.