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Les Trésors des Caraïbes

Réputée pour ses légendes de la piraterie, la mer Caraïbe ou mer des Caraïbes, attirait les aventuriers et les pirates par sa promesse de richesses fabuleuses.

Les Caraïbes, c'était l'Empire espagnol du Nouveau Monde, des Amériques du Nord et du Sud, îles et terres fermes.

Découvert par Colomb en 1492, le Nouveau Monde semblait contenir des trésors au-delà des rêves les plus fous des Européens.

Les conquistadores pillèrent ceux des Incas et des Aztèques au Mexique et au Pérou.
Tout au long des XVIe et XVIIe siècles, d'énormes quantités de métaux précieux transitèrent vers l'Europe à bord de gros navires sur lesquels ne tardèrent pas à se précipiter corsaires et pirates.

Les Escales ou l'heure de la détente

Vivant entassés les uns sur les autres des mois durant à bord de mauvaises barques puantes, insalubres, à peine navigables, pirates et boucaniers rêvaient d'escales en terre ferme comme de paradis. Lorsqu'ils abordaient en un port, la plupart étaient assez riches pour acheter pratiquement tout ce qu'ils désiraient.

Mais leur butin flambait comme une allumette, en festins, filles de joie, jeux d'argent, comme l'a rapporté un témoin :

"Certains pirates étaient capables de dépenser deux ou trois mille pièces de huit en une seule nuit, ne gardant que leur chemise sur le dos."

Et comme une vache coûtait deux pièces de huit, ces hommes jouaient en un coup l'équivalent de tout un élevage. Mais la vie à terre n'était pas que fêtes et beuveries. Ils devaient aussi travailler, mettre le bateau en carénage, le réparer et l'avitailler en eau fraîche et en provisions en vue de nouvelles expéditions.

Carénage :

Dans les eaux chaudes, les herbes et les berniques poussent à merveille sur les carènes réduisant considérablement la marche des navires.

Pire, insidieusement, les vers trouent les coques. Un seul remède, une fois l'an : haler la barque à terre, la gratter, la fumer, la calefater et la peindre.