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Mais que croient donc les Gaulois et qui craignent-ils ?

Les druides sont-ils des prêtres ? Des guérisseurs ? Des astronomes ?

Un peu de tout cela à la fois et plus encore.

Les druides sont des "princes prêtres" selon le directeur de recherches au CNRS, spécialiste de la religion gauloise :

issus de l'aristocratie, ce sont des chefs, impliqués dans la vie militaire, les assemblées politiques et la représentation diplomatique de leur tribu.

Un certain Diviciacos, druide des Eduens, le seul dont l'histoire a retenu le nom, se rend à Rome en 61 avant J.-C pour demander de l'aide face aux envahisseurs germains. Ce grand guerrier partage de longues discussions avec l'écrivain et homme politique Cicéron, qui l'héberge. Car la caste des druides, apparue, au Vème siècle avant J.C est aussi celle de gardiens jaloux d'un savoir qu'ils transmettent oralement à des initiés : non seulement les rites religieux et l'histoire des dieux mais aussi des connaissances en philosophie, mathématiques, sciences de la nature et même en droit...

Cependant, en interdisant le recours à l'écriture, ils nous empêchent d'apprécier toute la richesse de leur pensée, aujourd'hui hélas perdue.

Parmi les rares vestiges de leur activité : un calendrier rituel découvert à Coligny, dans l'Ain, gravé sur une grande plaque de bronze.

Preuve de leurs connaissances en astronomie, ce tableau complexe est divisé en années lunaires, corrigées de mois intercalaires pour respecter les saisons, sur plus de cinq ans.

Grâce à des calculs sophistiqués, les druides puvaient prévoir les éclipses et fixer le rythme des cérémonies.