Histoire - Fantastique - Autres

Les Vampires, Maîtres du Monde ?

 

 

Puisque les vampires ne meurent jamais, sauf rencontre avec un pieu plus dure que leurs canines, pourquoi n'ont-ils pas colonisé la planète ??

Le cacul est vite fait : même en imaginant qu'un vampire mord un seul humain par an et le transforme ainsi en vampire, le nombre de vampires doit doubler chaque année.

 

Supposons, avec Bram STOKER, que le comte Dracula ait été le premier de tous les vampires - rappelons qu'il est mort depuis 1476 - cela signifie que dès 1477, il y avait déjà 2 vampires. L'année suivante, 4, puis 8, puis 16... C'est ce qu'on appelle une croissance exponentielle : plus ça va et plus ça monte vite.

 

A ce rythme, on aurait aujourd'hui 2 X 2 X 2..., 534 fois, soit 2 puissance 534, c'est-à-dire un poil plus que 5 suivi de 160 zéros.


Beaucoup trop pour tenir dans l'Univers...

 

Alors, comment pourrait-on expliquer leur rareté aujourd'hui ?


Mordraient-ils moins d'une personne par an ? C'est déjà très peu.

Ils se doivent de téter le précieux liquide rouge pour se maintenir en forme.
L'explication est peut-être là, justement : qu'arrive-t-il à un suceur de sang en manque ?

 

Devient-il si faible qu'il ne peut plus se lever, donc se nourrir ?

Les prédateurs, vampires donc, s'ils sont trop gourmands, n'auront plus rien à se mettre sous les crocs.

 

 

 

 

 

Dans cette optique, voici deux cas de figure possibles :

 

A) Les deux populations (vampires et humains) sont stables car le nombre d'humains transformés est compensé par le nombre de naissances humaines. Et le nombre de nouveaux vampires est compensé par celui de leurs congénères ramollos qui finissent cloués au fond de leur cercueil par une apprentie Buffy.

 

B) On observe, au contraire, des "vagues".

Dans le monde animal, un grand nombre de proies permet aux prédateurs de becqueter à satiété.

Dès lors, ils se multiplient et, en dévorant trop de proies, privent leurs nombreux descendants de nourriture. Les prédateurs meurent donc en nombre, laissant les proies se développer à tout-va et c'est reparti pour un tour.

Pour les vampires, consommer de l'humain à l'excès est encore pire que pour tout autre prédateur puisque les mordus viennent grossir illico leurs rangs.

 

Pourtant, me direz-vous, les vampires ne manquent pas de sang frais avec...7 milliards de personnes sur Terre. Certes mais n'oublions pas qu'ils sont limités, en journée, dans leurs déplacements, que leur repos ne peut prendre place que dans la terre où ils ont été enterrés, qu'ils sont sensibles à l'ail (amis vampires, je vous recommande dans ce cas de venir dans le sud de la France), aux crucifix, etc.

 

Avec des conditions pareilles, comment peuvent-ils alors voyager ?


Le comte Dracula lui-même, qui m'a accordé un reportage dans son château, prend de gros risques en quittant sa terre "natale", rien que pour aller de la Transylvanie à Londres, alors ailleurs...

 

 

En résumé, les vampires ne peuvent vivre que dans quelques zones précises de la planète où l'une ou l'autre des situations "proies-prédateurs" doit s'observer à petite échelle.

 

 

 

** Si pendant les vacances vous remarquez un coin propice au développement d'une colonie de vampires, signalez-le moi et je contacterai mon équipe de professionnels.



22/08/2010
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