Histoire - Fantastique - Autres

L'éducation romaine

L'Education Romaine


Dans les premiers temps de la République, le jeune romain apprenait auprès de ses parents. D'abord auprès de sa mère puis auprès de son père qui veillait à son développement physique et lui apprenait à respecter les lois.

 

Vers la fin de la République et pendant tout l'empire ces coutumes disparaissent.

 

Les enfants furent confiés au pédagogue.

Le pédagogue était souvent l'esclave le plus instruit que possédait la famille.

Il était charger de surveiller l'enfant toute la journée. Il l'accompagnait à l'école pendant les promenades etc... Plus qu'un maître le pédagogue était un accompagnateur.


Chez le Magister Ludi





Les Romains commençaient l'école vers l'âge de sept ans.

 

Ceux qui n'avaient pas de précepteur particulier commençaient leur scolarité chez le magister ludi.

 

Le magister ludi, esclave ou affranchi, enseignait dans les arrières-boutique ou même sous les portiques. La classe se tenait généralement en plein air.

 

Les élèves s'asseyaient sur des tabourets et le magister ludi sur une chaire.

Les élèves avaient six heures de leçons par jour avec une courte pause à midi.

Ils avaient le droit à un jour de congé tout les neuf jours et pendant les fêtes.

Il semble qu'il y ait eu des vacances d'été s'étendant de fin juillet à la mi-octobre.

L'année scolaire débutait en Mars après une fête en l'honneur de Minerve déesse de la science.


Chez le Magister Ludi, les enfants apprenaient seulement à lire, écrire et compter.

Les méthodes d'enseignements étaient fortement contraignantes, par exemple les élèves répétaient pendant plusieurs heures l'alphabet avant de savoir dessiner les lettres.

 

Ils comptaient à l'aide d'un boulier. Les élèves distraits ou faisant la moindre erreur étaient sévèrement punis. L'emploi des verges et du fouet était monnaie courante.

 

Les enfants des familles les plus riches n'allaient pas à l'école. Ils avaient des précepteurs privés. Il s'agissait généralement de grecs très instruits.

Le matériel de l'écolier se composait de tablettes de bois enduites de cire teinte en noire et d'un stylet servant à graver, pour les moins riches.

 

Les plus riches possédaient des parchemins en papyrus (volumen) et une plume en roseau avec laquelle ils écrivaient.

L'encre était rouge ou noire. Les empereurs, en particulier les Antonin encouragent la fondation d'écoles primaires jusque dans les parties les plus reculés du monde romain.


Le Grammairien

De douze à dix-sept ans, les jeunes romains de l'aristocratie allaient à l'école du grammairien.

 

Celui-ci était le plus souvent d'origine grec, asiatique ou égyptienne.

Il connaissait parfaitement et enseignait le grec. Il était impensable pour un aristocrate romain de ne pas parler grec.

 

Pendant les cinq années que durait l'enseignement les poètes grecs (Homère) et latins (Ennius et plus tard Virgile) étaient les principaux sujets d'études. Le peu d'histoire et de géographie que l'élève apprenait ne lui servait qu'à mieux comprendre ces textes.


Le Rhéteur





Après l'enseignement du grammairien, tout citoyen romain désireux de se lancer dans la politique suivait l'école du rhéteur.

 

Cet enseignement avait pour but d'apprendre à bien parler, à s'exprimer avec facilité dans des formes variées et à convaincre par ses idées son interlocuteur.

 

Cela était fort utile à un citoyen romain appelé à devenir membre du gouvernement.

Les élèves des écoles de rhétorique s'entraînaient à défendre des causes imaginaires et à mener un débat.

 

Cela les préparaient aux futurs discours prononcés devant le Sénat ou sur le Forum.

Seuls les enfants des familles patriciennes fréquentaient les écoles de rhétorique.

Par la suite si l'élève souhaitait compléter ses études, il entreprenait alors des voyages à Alexandrie, Pergame, Rhodes ou Athènes où il pouvait trouver plus facilement qu'à Rome des maîtres en philosophie,géographie,astronomie ou physique.


Sous l'empire, les principaux centres universitaires sont en Italie et en Gaule : Rome, Milan, Trêves, Marseille, Bordeaux, Autun, en Grèce et en Illyrie : Athènes, Rhodes, Mitylène, Apollonie, en Asie : Pergame, Antioche, Smyrne, en Afrique : Alexandrie, Carthage.


L'éducation des jeunes filles

L'éducation des jeunes filles avait lieu à la maison où elles apprenaient leur futur devoir de mère de famille.

 

Dans la Rome archaïque, elles apprenaient à faire preuve de pudeur, à filer la laine et à obéir à leur mari.

 

Trois qualités que les romains attendaient de leurs épouses.

 

Par la suite, les filles se mirent elles aussi à fréquenter l'école élémentaire où elles apprenaient à lire, écrire, compter. Les jeunes filles de conditions modestes revenaient ensuite apprendre auprès de leurs mères les règles de l'économie domestique.

 

Les jeunes filles de conditions aisées étaient confiées à un précepteur ou à une école privé où elles étudiaient les classiques latins et grecs. Elles apprenaient aussi à chanter et à jouer d'un instrument comme la cithare ou la lyre.

 

Les femmes ne pouvaient pas exercer une activité professionnelle ou commerciale.



13/03/2011
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 13 autres membres