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Tout le monde a, un jour, entendu parlé de ces "fameuses Croisades" mais nous ne savons pas ce qui s'est passé pour que celles-ci figurent dans l'Histoire.

Des Raisons Religieuses

Jérusalem, la Ville sainte, est aux mains des Arabes depuis 637.
Les pèlerins d'Occident continuent pourtant de se recueillir sur le tombeau du Christ (le Saint-Sépulcre), car ces mulsumans bienveillants et civilisés les laissent en paix. Mais en 1071, les Turcs Seldjoukides s'emparent à leur tour de Jérusalem.

Beaucoup moins tolérants, ils commencent à persécuter les pèlerins chrétiens. Urbain IIappelle alors à la "libération" des lieux saints.

URBAIN II (PAPE)

 


Des raisons politiques

Des raisons politiques beaucoup plus fortes poussent l'Eglise à appeler les chevaliers chrétiens à la Croisade : l'Empire Byzantin, qui a constitué pendant sept siècles un rempart contre l'expansion musulmane, est aujourd'hui menacé par les Turcs.


L'Empire Byzantin

 



Les routes du commerce vers l'Orient sont coupées. Alexis Ier, l'empereur byzantin, appelle au secours.


*Photo non disponible pour Alexis Ier, sincèrement désolé.


Les premiers succès remportés par les chrétiens contre les musulmans en Espagne renforcent la déterminations des croisés..



L'intérêt et la foi

L'enthousiasme pour la croisade est énorme. Le moteur principal de cet élan est bien sûr la ferveur religieuse. Mais il y a d'autres raisons.
Beaucoup de fils cadets de chevaliers sont sans terre et sans argent car seuls les aînés héritent.

De plus, ils se sentent désoeuvrés depuis que l'Eglise a déclaré la "trêve de Dieu" interdisant de combattre durant certains jours afin d'éviter les affrontements incessants entre chevaliers.

Les Croisades représentent donc pour eux l'occasion d'exercer leur "métier" de guerrier avec la bénédiction de l'Eglise et l'espoir de s'enrichir en Terre Sainte.

En outre, par ordre de l'Eglise, serfs(paysans) et vassaux sont libérés de leur serment de fidélité aux seigneurs s'il partent pour la Croisade.
C'est une aubaine pour des centaines de petits vassaux et des milliers de serfs qui espèrent changer de conditions. Sans compter que le pardon de tous les péchés est promis aux croisés.