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Résistance II

En Enseignant


En Pologne, après s'être débarrassé des têtes pensantes, fin 1939, Hitler ferme les écoles. Ainsi, les intellectuels éliminés ne seront pas remplacés..

 

Seules les écoles primaires survivent mais sans leçon d'Histoire, de Géographie, ni de Polonais.

Alors, rapidement, des cours clandestins s'organisent : les komplety.

 

On y enseigne les matières interdites du primaire et l'enseignement complet du secondaire.

 

Planqués dans des locaux de l'Eglise ou chez des particuliers, 70% des lycéens poursuivent ainsi leurs études et 20% passent le Bac en secret.

 

Les Facs aussi rouvrent en cachette avec des cours enpetit comité.

 

Le tout géré par un Ministère de l'Education Clandestin et financé par le Gouvernement Polonais en exil.


Grâce à beaucoup de prudence et d'entraide, 100 000 jeunes ont ainsi été scolarisés, malgré Hilter.


En Démissionnant

Que peut faire une organisation sportive, religieuse ou professionnelle quand les Nazis veulent la convertir à leurs idées ?


En Norvège, l'Eglise officielle de l'Etat répond " Pas question ! ".


Et quand Quisling, le chef de file du parti Nazi Norvégien est propulsé par les Allemands à la tête du pays, les autorités religieuses boycottent la cérémonie célébrée pour l'occasion à la Cathédrale d'Oslo.


Le Doyen*(personne la plus ancienne ou la plus âgée) démissionne et les Evêques déclarent que l'Eglise n'est plus celle de l'Etat !

 

Quand ce même parti Nazi Norvégien crée un organisme auquel doivent s'affilier*(s'incorporer, faire partie) toutes les fédérations sportives du pays, ces dernières choisissent de s'autodétruirent.

 

Au Pays-Bas, ce sont les toubibs qui sont contraints d'adhérer à un nouvel ordre des médecins qui prône*(Vante) les valeurs Nazies et exclut les médecins Juifs.

 

Ils refusent et se voient infliger des amendes à répétition.

 

Au lieu de payer ou de céder, ils déclarent cesser d'exercer(faire) leur métier.


Ils recouvrent leur plaque d'un tissu et continuent à soigner leurs patients en douce.


Par des Sabotages ou de la Glandouille

Leur travail profite aux Allemands mais ils en ont besoin pour vivre.


Alors, pour Résister, des ouvriers ou des mineurs freinent les cadences(rythme de travail).

 

Par exemple, dès fin 1941, les mines belges fournissent un tiers de charbon de moins qu'avant.

 

L'éventail des actions est large : bosser à deux à l'heure, comprendre les directives(consignes) de travers, mal serrer un boulon pour que les engins fabriqués tombent en panne peu après leur sortie d'usine.


Autre possibilité : endommager une pièce de son outil de travail après avoir fait disparaître toutes celle de rechange.

 

Et en attendant le réparations, l'usine ne contribue(n'aide) plus à l'effort de guerre allemand. Des cheminots retardent des trains, les font tomber en panne ou changent la plaque qui indique leur destination.


Sabotages moins discrets : la ligne téléphonique coupée, la voie de chemin de fer démembrée qui fait dérailler le train en route pour l'Allemagne ou carrément l'usine qui saute !


En France, pendant la première moitié de 1944, il se produit en moyenne un sabotage toutes les 35 minutes.



En étant Complice des Résistants

Que dire de la concierge qui prévient ses locataires que la Gestapo arrive, du paysan qui nourrit les Maquisards(Résistants ayant pris le Maquis) à petit prix ?

 

Et de tous ceux qui auraient pu dénoncer les voisins qui cachent un pilote Britannique ou un enfant Juif et qui au lieu de ça, leur lancent des sourires complices et rassurants ?


Quelque part, eux aussi, à leur façon, ont dit non à l'Allemagne Nazie et à son oppression.


En s'Exilant

De 1940 à 1944, 30 000 Français quittent leur pays, leur famille et leur boulot pour rejoindre ceux qui combattent encore.

 

L'exil est aussi le choix du Roi Haakon de Norvège, de la Reine Wilhelmine des Pays-Bas ou encore du Président de Pologne Wladyslaw Raczkiewiecz et leurs gouvernements.

 

Ces dirigeants seraient-ils des lâches ?


Non, ils quittent leur pays pour que la population sache qu'ils n'acceptent pas l'occupation et pour représenter leurs intérêts à l'étranger.

 

 Pour De Gaulle, c'est différent. Il n'est pas Chef d'Etat.

 

Au départ, il n'est rien et il y a toujours un gouvernement en France : celui de Vichy.

 

Mais le Général clame(dit) que la vraie France est celle qui continue la lutte, celle que lui représente. Il parvient finalement à en convaicre Churchill, Roosevelt et surtout la population française puisqu'à la Liberation des Alliés lui laisseront prendre les rênes du pays à leur place.

 

Et les Français n'y trouveront rien à redire.



29/08/2010
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