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LE CULTE DU CORPS

Les Egyptiennes étaient réputées dans l'Antiquité pour leur coquetterie.
De nombreux témoignages nous montrent qu'elles accordaient la plus grande attention aux soins de leur corps.


Témoignages Archéologiques et Papyrus

On peut imaginer la toilette et les soins quotidiens d'une Egyptienne Noble à partir des nombreux objets de la vie courante découverts dans les tombeaux : rasoirs, pots de crème et maquillage, pince à épiler, etc.
Elle devait consacrer beaucoup de temps à la beauté de son visage et de son corps.


Des Soins Corporels Quotidiens

Tous les jours, l'Egyptienne prend un bain et se frotte le corps avec de la cendre et du sel car le savon n'existe pas encore.

Les plus riches sont aidées par des servantes qui les massent et leur versent de l'eau sur la tête. Sortie du bain, la femme enduit sa peau d'huile de lin adoucissante et se rase les jambes et les bras, parfois le sexe et le crâne, avec un couteau métallique ou un silex.

Puis, avec une pince à épiler, elle enlève les derniers poils disgracieux notamment les cils et sourcils, trop longs à son goût. Une peau parfaitement lisse relevait d'un idéal autant esthétique qu'hygiénique : c'était le plus sûr moyen d'éliminer les poux et autres parasites.


Pour la Peau

Des papyrus donnent la composition de certains cosmétiques et énumèrent leurs effets bénéfiques pour le corps. L'un d'eux mentionne une crème antirides composée de cire, noix et coquillages.


Soins Dentaires

On se frottait les dents avec une tige de roseau enduite de dentifrice à base de racines. Pour que l'haleine soit impeccable, on mâchonnait une pastille parfumée à la canelle ou à l'encens.



Les Cheveux

Les riches portaient sur leur crâne rasé des perruques constituées d'au moins 120000 cheveux naturels. Certaines étaient longues et descendaient très bas dans le dos, alors que d'autres, courtes et arrondies, laissaient les épaules complètement dégagées.

Mais, dans tous les cas, c'étaient des coiffures abondantes et volumineuses. Les cheveux, d'un noir profond - sauf quelques exemples de perruques rouges ou jaunes - étaient toujours bouclés, tressés ou noués en longues nattes. Sur certaines peintures, des femmes nous donnent l'impression d'avoir des serpents sur la tête ! Pour qu'ils(les cheveux) sentent bon, on imprégnait les cheveux de parfum, on portait des couronnes de fleurs et, lors des banquets, on plaçait au sommet de sa tête une boule de graisse odoriférante qui fondait lentement et dégoulinait entre les tresses.


Chevelures Naturelles

Les femmes qui avaient choisi de conserver leur chevelure naturelle, les plus jeunes et les moins riches - les perruques étaient très chères - lui accordaient des soins quotidiens : lavage, démêlage, application d'huile parfumées.


Le Maquillage

Les Egyptiennes se maquillent surtout les yeux pour rendre leur regard plus intense et langoureux.

Le contour des yeux est encerclé de Khôl.

Une ligne prolonge souvent l'oeil en direction des cheveux.

Parallèlement, les sourcils sont allongés par un trait de fard.

Deux couleurs étaient utilisées, parfois associées :
le vert de Malachite(renseignez-vous) et le gris sombre de Galène(Cherchez). Le rouge à lèvres et les tatouages à base de cendre sont généralement réservés aux prostituées.


La Composition des Fards

L'analyse des maquillages retrouvés dans les tombes révèle la présence de minerais de plomb comme la Galène et la Cérusite mais aussi la Laurionite et la Phosgénite qui se forment par oxydation au contact de l'eau.

Les Egyptiens possédaient donc un grand savoir en chimie.